La sophrologie, un accompagnement à la grossesse et à la naissance

Quand la grossesse se fait attendre :

Autrefois, on accueillait un enfant. Aujourd’hui, les motivations sont différentes. La grossesse est souvent planifiée. Une pression biologique se met en place et peut provoquer un blocage. La sophrologie peut aider la femme à lâcher prise et ainsi à débloquer le mécanisme.
J’ai eu l’occasion de recevoir des femmes qui venaient me voir pour d’autres problèmes et qui au fil des séances m’apprenaient leurs difficultés à se retrouver enceinte. La sophrologie, grâce à un travail sur la globalité leur a permis progressivement de lâcher leurs préoccupations.
Il n’est pas rare, que ces femmes, m’apprennent quelque temps après une bonne nouvelle.

 


Grossesse et accouchement, des étapes dans la vie d’une femme :

Une grossesse est un bouleversement très profond, aussi bien physiquement que psychiquement pour une femme.
Le corps se modifie de jour en jour et de petits malaises inhérents à la grossesse surgissent. D’autre part, un mécanisme psychique se met en place, qui nous ramène souvent à notre passé et nous renvoie à la question de nos capacité à être une bonne mère et à des angoisses liées à l’évolution du fœtus et l’accouchement.
La grossesse est donc un mélange de différents sentiments, de bonheur, parfois d’euphories, de peurs et d’incertitudes, ou encore, dans certains cas de refus voire de déni.

La méthode sophrologique va permettre à la femme d’apprivoiser son nouveau corps, d’intégrer ses changements, d’accueillir ce petit être qui se forme et grandit en elle.
Mais également de lâcher ses angoisses. Le bien-être de la maman influe sur le bébé. Plus la mère sera calme, sereine, plus l’enfant aura un sentiment océanique, de plénitude.
De plus, la future maman ne doit pas perdre de vue qu’elle est aussi une femme. Elle doit laisser une place importante à sa relation avec son mari. C’est d’ailleurs valable, après la naissance de l’enfant. Ce travail lui permettra de ne pas s’oublier. De se réapproprier son corps, ses sensations.

Puis la femme se prépare progressivement et en douceur à la naissance de son enfant. Quelques techniques de respirations lui permettront de surfer sur la vague des contractions.

 

L’accompagnement peut commencer à partir du 5ème mois. Plus la femme commencera tôt, plus le travail sera efficace. Parallèlement la femme peut suivre les cours de préparation à la naissance proposés par les sages-femmes de la maternité.

 

Après la naissance :

Souvent la femme se sent seule après l’accouchement. Le retour à la maison peut être une grande inquiétude, surtout lorsque le mari a repris le travail. C’est là qu’apparait le « baby blues », souvent dans les 10 jours qui suivent. Il a une durée limitée dans le temps qui va de quelques heures à environ une semaine et concerne à peu près 8 femmes sur 10.
Les causes en sont multiples :

  • La fatigue, dû à l’accouchement puis au manque de sommeil (ce qui va engendrer irritabilité, hypersensibilité, sentiment de ne plus pouvoir s’en sortir, colère contre le bébé ou la famille)
  • Les bouleversements hormonaux : le taux de progestérone et d’oestrogènes qui était très élevés lors de la grossesse, chute à presque zéro dans les 3 jours qui suivent l’accouchement.
  • L’impression de perdre le contrôle de sa vie. Rien ne se passe comme prévu avec bébé.

Il peut donc être intéressant de prévoir deux ou trois séances après la naissance. Il est important que la maman se réapproprie son corps qui a subi des transformations ou des traumatismes lors de la grossesse et de l’accouchement. La méthode va le lui permettre tout en l’aidant à se détendre. Plus elle sera bien avec elle-même, plus sa relation avec son bébé sera sereine. Et comme je l’ai dit tout à l’heure, sa relation avec son mari est aussi primordiale. Elle est devenue mère mais est toujours une femme.

 

 

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