Nos limites de corps

La notion de corps et de limites :

Nous disposons tous d’un précieux organe qui permet de limiter notre corps. Il s’agit de la peau. Cette peau dont nous nous occupons, surtout nous les femmes. Pourtant, elle n’est pas toujours intégrée dans notre conscience. Elle est le reflet de la santé physique et psychique. La malnutrition, le stress, par exemple, peuvent provoquer des troubles cutanées.
La peau au niveau physique : C’est la partie visible, dont on a conscience. Qu’en en prenne soin ou pas. Elle maintient le corps, contient tous nos organes, nos tissus internes. Elle nous protège des attaques extérieures, tels que les virus, les microbes, les allergènes. C’est une barrière contre les agressions du soleil, du froid, du vent, de la pollution. Elle permet la régulation de la température du corps, grâce à la transpiration. Elle a également un rôle important dans la sensualité et la sexualité.
La peau au niveau psychique: Partie qui n’est donc pas visible, et dont on a pas conscience. Elle délimite le monde intérieur du monde extérieur. Elle va permettre aux pensées de se structurer. Elle est une barrière qui nous protège des débordements et des excitations internes et externes. La conscience de nos limites de peau, permet l’intégration de nos propres limites de corps et donc psychiques. Notamment dans nos relations aux autres, ou face à certains événements. On va parler du Moi-Peau, terme créer par Didier Anzieu, psychanalyste français.

Le rôle de la sophrologie
C’est là que la méthode intervient, grâce à des exercices de tensions musculaires et relâchement. Cela paraît anodin, et pourtant cette pratique, dans un état de détente extrême, à la limite du sommeil, va permettre petit à petit d’intégrer nos limites de corps et la notion de peau. Sans que cela passe par le mental. Nous sommes vraiment dans la perception du corps. Par cette méthode, nous sommes dans une réalité vécue du corps, et pas dans la représentation mentale, ni dans l’image que nous renvoie le miroir.